Appel à contributions pour le Séminaire « Villes Asiatiques » du DSA "Architecture et projet urbain"

Appel à contributions pour le Séminaire «Villes Asiatiques»

La mobilité urbaine en Asie: nouvelles tendances et nouvelles pratiques de la mobilité face aux mutations urbaines

Organisateur : DSA «Architecture et projet urbain, mention «Architecture des Territoires» (ENSA Paris-Belleville), en collaboration avec l’IPRAUS

Date d’échéance pour l’envoi un résumé (max. 300 mots) accompagné d’une courte biographie : 10 décembre 2017

Notification d’acceptation : 20 décembre 2017

Lieu du séminaire : Salle 12, ENSA Paris Belleville, 60 bd de la Villette, 75019 Paris

Date du séminaire : 9 février 2018, 9h - 18h

Pour l’envoi des résumés, toute question et demande d’information :

Yang LIU

Enseignante à l’ENSAPB, chercheuse associée à l’IPRAUS, liuspoon7@gmail.com

Christine BELMONTE

Responsable administrative du DSA «Architecture des territoires», belmonte.ensapb@gmail.com

Le Séminaire «Villes Asiatiques» a lieu chaque année dans le cadre du DSA «Architecture et projet urbain: Architecture des Territoires » de l’ENSA Paris-Belleville. Il est organisé en lien avec le laboratoire IPRAUS et l’UMR AUSSER, dont l’un des principaux axes de recherche porte sur les villes asiatiques. Il offre une occasion de découvrir, comprendre, questionner les enjeux émergents dans cette région du monde, d’échanger entre étudiants, enseignants, chercheurs et praticiens, et de présenter de manière actualisée les spécificités et évolutions urbaines d’un territoire de manière à actualiser les spécificités des trajectoires urbaines des métropoles asiatiques.[1]

Le séminaire de 2018 porte sur la «mobilité urbaine », sujet au cœur du développement urbain en Asie. Au cours de ces dernières années, les voyages et ateliers dans le cadre du programme de DSA «Architecture et projet urbain » nous ont permis d’observer des mutations économiques, urbaines et sociales liées à la mobilité. Plusieurs pistes d’investigations sont visées par ce séminaire, d’abord sur la mobilité «dure», c’est-à-dire la mobilité liée aux infrastructures, qui reste toujours un facteur moteur dans la transformation urbaine. Des nouvelles lignes de trains ou de métro sont souvent associées à des stratégies territoriales, tandis que des gares et stations participent à la rénovation urbaine à l’échelle locale. Les exemples sont multiples: la nouvelle ligne de métro à Hanoï, qui relie le centre-ville à l’aéroport, a suscité la densification et le développement de nombreux projets sur l’autre rive du Fleuve Rouge; à Shanghai, les promoteurs immobiliers ont manifesté leur intérêt à développer des projets aux abords des stations de métro, au centre ville et dans les zones périurbaines[2]. De quelles manières ces grands projets influencent-ils la mutation urbaine? Est-ce qu’ils répondent à la fois aux politiques territoriales et aux principes d’aménagement à «l’échelle du particulier»[3]?

En même temps, le retour de la «mobilité douce» réoriente les aménagements urbains. En Chine, les vélos en libre-service ont considérablement facilité le déplacement de courtes distances ou «du dernier kilomètre» des habitants. Des projets de nouvelles promenades pour les piétons sont élaborés dans plusieurs villes chinoises. D’ailleurs, la mobilité douce est aussi considérée comme une solution «durable» dans de nombreux projets d’éco-villes ou d’éco-quartiers en Asie. Comment le développement de la mobilité douce change-t-il le paysage urbain? Les espaces publics associés bénéficient-ils aussi de nouveaux aménagements pour les piétons et les vélos?

Une troisième question concerne les changements de mode de vie liés à la mobilité urbaine. A Bangkok, les nouvelles lignes de métro surélevées amènent les activités commerciales dans les passages entre les stations et les bâtiments. Depuis seulement quelques années, le numérique joue un rôle plus important dans le service du transport. Dans certains pays asiatiques, le téléphone mobile est presque obligatoire pour appeler un taxi (ou Uber), localiser et louer un vélo en libre-service. On trouve aussi des informations pratiques pour des services autours des stations de métro. On vit dans une époque de connectivité accrue. En facilitant la vie quotidienne des habitants, est-ce que les solutions numériques participent aussi à la modification des espaces urbainset de la relation sociale entre les usagers ? Comment ces nouvelles pratiques ont-elles changé la vie sociale des habitants?

Les pistes citées ici ne sont pas exhaustives. Le séminaire est ouvert à toute autre proposition liée à la question de mobilité urbaine en Asie.

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[1] ENSA Paris-Belleville, plaquette DSA «Architecture et projets urbains », 2016.

[2] Clément MUSIL, La Structuration du réseau de métro Shanghai: aspects institutionnels et financiers – entretien avec Haixiao PAN, in Shanghai, Kaleidoscopic city, Paris, 2017.

[3] Pierre CLEMENT, la Chine comme terrain d’expérimentation, conférence à South China University of Technology à Guangzhou, 2015.

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