Auteur
Jye-Ni Tsay
Ayant été marquée au XXe siècle par deux colonisations successives, japonaise et chinoise, l’île de Taïwan est aujourd’hui connue à la fois pour la menace chinoise à l’égard de indépendance de facto et pour son mouvement d’affirmation nationale. Cette île est, ainsi, un laboratoire idéal pour mener des débats sur l’hégémonie culturelle, la colonisation, le nationalisme, etc. Profitant de la subtilité des arts visuels, cette thèse aborde les expressions et les stratégies des acteurs de ce domaine telles qu’elles s’articulent autour de la question identitaire. Sur la période étudiée, soit une centaine d’années environ, le choix du langage esthétique, l’interprétation de l’autonomie de l’art, les hégémonies superposées, les traumatismes et les mémoires collectifs, le mouvement au nom de l’indigénisation, ainsi que l’occidentalisation et la mondialisation forment, ensemble, des ressources importantes pour les actions concernées, soit pour la résistance à la colonisation et au nationalisme officiels, soit pour l’action coloniale et la résistance à la transition identitaire. L’analyse des relations triangulaires entre la sinité, la taïwanité et l’occidentalité, dans ce domaine, favorise notre discussion qui revisite l’idée reçue sur l’hégémonie.
Tutelle
Paris, EHESS
Sous la direction de
Emmanuel Pedler
Disciplines
Sociologie
Lien depuis theses.fr
Langues
fr
Mots-clés
Arts visuels
Hégémonie
Identité nationale
Indigénisation
Langage esthétique
Taïwan
Art
Culture dominante
Caractère national
Esthétique
Autochtones
Art -- Histoire
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