Les obstacles institutionnels au développement économique de l’Iran

Auteur
Raheleh Hassanzadeh Dastjerdi
Un grand nombre d’études économiques réalisées ces dernières années mettent en évidence l’importance des institutions dans le développement et la croissance économiques. La qualité de l’environnement institutionnel qui détermine le niveau des coûts de transactions dépend de l’efficacité et la performance des institutions politiques, économiques et culturels. Le système juridique et judiciaire a aussi sa part dans la performance économique globale. Notre étude montre que dans le cadre de la théorie du néo institutionnalisme, les obstacles au développement économique de l’Iran s’expliquent par un système juridique qui n’a pas réussi à assurer aux acteurs économiques la protection des droits de propriété et faire respecter les contrats qui autorisent le développement d’un processus d’échange complexe dans lequel les coûts de transactions sont faibles. Le droit de propriété et le droit des contrats du système juridique iranien ne sécurisent pas suffisamment les acteurs économiques dans leur démarches entrepreneuriales. Ces derniers, en effet, n’ont pas à leur disposition le cadre juridique adéquat qui leur offre les soutiens dont ils ont besoin. L’origine de cela, c’est la stratégie du développement de la République Islamique de l’Iran, prévue dans la constitution et mise en œuvre par les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, qui n’a jamais créé les conditions de mise en place de programmes politiques qui dirigent la base institutionnelle vers toujours plus d’efficience.
Tutelle
Paris 10
Sous la direction de
Éric Millard
Abdol-Hadi Vahidi-Ferdousi
Disciplines
Droit public
Lien depuis theses.fr
Langues
fr
Mots-clés
Développement économique
La théorie du néo-Institutionnalisme
Institution
Droit des contrats
Droit de la propriété
Iran
Contrats (droit islamique)
Développement économique -- Droit
Institutionnalisme
Théorie des contrats (économie politique)
Iran
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