Marées de la Mer Orientale.

Cu Huy Can (1919). Le titre du premier recueil de ce poète, le Feu sacré (1940), pourrait symboliser l'action de l'homme politique, comme celle de l'écrivain, attaché avec passion à fondre les traditions et les aspirations, le verbe, tel un sculpteur, se donnant les droits d'affirmer :

‘Je peux encore modeler la face des jours'.

Huy Can, tout pénétré de culture occidentale qu'il soit, n'écrit qu'en accord avec cette terre et cette eau nourricières, ce sang répandu, avec lesquels un peuple construit son avenir. Il faut le lire en transparence, dans la lumière des temps mêlés qui nous restitue comme un grand fleuve paisible le passé et le présent, et écouter une vois sans âge et pourtant si proche :

‘Est-il vrai que vous tremblez sur le chemin d'ascèse/ Une dernière fois de la fièvre des hommes'...

Présentation par Paul Schneider qui a traduit cette anthologie en collaboration avec l'auteur.
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Image 0 (Marées de la Mer Orientale.)
Date de parution
Collection
La Différence, dirigée par Claude Mi
ISBN/ISSN
2729109749
Auteur(s)
Paul Schneider
Éditeur
Orphée