Quelle(s) science(s) pour le pays khmer ? Approches empiriques et théoriques

COLLOQUE SUR LES ÉTUDES KHMÈRES

Inalco, Paris,
25-26 novembre 2011.


Quelle(s) science(s) pour le pays khmer ? Approches empiriques etthéoriques

Vingt-trois ans après le premier symposium sur les études khmères*, l'Association d'Échanges et de Formation pour les ÉtudesKhmères (AEFEK), en partenariat avec le Centre Asie du Sud-Est (CASE, UMR 8170, CNRS/EHESS), le Centre Asie du Sud et duSud-Est (CEASSE, ASIES EA 4512, INALCO) et la revue Péninsule, propose de réunir un large panel de chercheurs khmérisants venantde toutes les disciplines en vue de dresser un état de la recherche sur le pays khmer et de dégager des perspectives pour l'avenir.

À travers la présentation des résultats de leurs travaux, le présent colloque invite les chercheurs à une interrogation épistémologiquesur leur domaine de compétence. En particulier, le concept d'études khmères qui se dessine en filigrane des moyens et desmécanismes d'acquisition des connaissances à la disposition de la communauté des khmérisants (revues, débats, correspondances,références bibliographiques) est-il un cadre d'expression susceptible de s'affirmer comme un champ disciplinaire à part entière, avecses méthodes, ses classiques et son historiographie ? À l'inverse, faut-il préférer une logique disciplinaire transculturelle quirelativise le postulat d'une cohérence historique et culturelle propre au « terrain khmer » – soulignant en cela la vacuité d'un espacede recherche qui lui serait attaché – mais qui ce faisant véhicule une certaine avancée conceptuelle ?

Les deux axes présentés ci-dessus suggèrent des pistes, mais n'épuisent pas les questionnements sur les ressorts cognitifs disponiblespour trouver la méthode et les voies de son application sur le terrain. L'expérience montre d'ailleurs qu'ils sont souvent pratiqués deconserve, la question étant de savoir, selon les cas, de quelle manière et si cela est pertinent. En ouvrant ce débat, l'objectif final ducolloque est donc de jauger les types de démarches scientifiques en présence, et au-delà, d'offrir un éclairage sur les formes de larecherche consacrées au pays khmer.

* En 1988, sous l'égide du CEDORECK (Centre de Documentation et de Recherche sur la Civilisation Khmère) et avec comme thème : « Études interdisciplinaires sur leCambodge ». Plusieurs initiatives ont, depuis, maintenu le contact entre les khmérisants, en particulier celles de Claude Jacques en 1993 (Symposium sur les sources del'histoire du pays khmer, Paris), de Pierre Lamant en 1995 (Bilan et perspectives des Études khmères, Phnom Penh) et de Sorn Samnang en 1996 (La khmérologie.Connaissance du passé et contribution au renouveau du Cambodge, Phnom Penh).

[Modalités pratiques]

Un résumé de la communication de 10 lignes (circa 1000 signes) accompagné du titre de l'article, du nom et duprénom, de l'institution d'attache, de l'adresse électronique, et d'un court curriculum vitæ de l'auteur devra être envoyéavant le 1er mai2011à l'adresse suivante :
colloque2011 / arobase / free / point / fr

Le comité scientifique se réserve le droit de retenir ou derejeter les propositions, dans un intervalle d'un mois à compter de cette date butoir.

La langue de communication est le français; le temps de parole par intervenant sera de 25 minutes (15 minutesd'intervention suivies de 10 minutes de questions). Les textes définitifs pour publication des actes aux bons soins de larevue Péninsule devront parvenir au plus tard le 1er janvier 2012:
colloque2011 / arobase / free / point / fr


Comité scientifique :

L'Association d'Échanges et de Formation pour les Études Khmères (AEFEK, http://aefek.free.fr)
Le Centre Asie du Sud-Est (CASE, UMR 8170, CNRS, http://case.cnrs.fr)
Le Centre Asie du Sud et du Sud-Est (CEASSE, ASIES EA 4512, INALCO, http://asies@inalco.fr)
La Revue Péninsule (http://peninsule.free.fr)

Date limite