Retour sur 2019 : une année avec le GIS

Le 29 janvier 2020, le GIS Asie présentait son bilan annuel devant l’ensemble des tutelles. En voici les grandes lignes.

7e Congrès du GIS Asie
L’année 2019 aura assurément été l’année internationale par excellence pour le GIS Asie : pour la première fois, le congrès biennal du GIS s’est tenu à l’étranger (à Leiden, aux Pays-Bas, en juillet 2019) en partenariat avec l’International Institute for Asian Studies (IIAS) de l’Université de Leiden. Le GIS Asie a saisi une opportunité unique : celle de la tenue en Europe, et non dans un pays d’Asie, de l’ICAS 11 (International Convention of Asian Scholars), organisé par l’IIAS tous les deux ans. Le GIS Asie a ainsi tenu son 7e congrès conjointement avec l’ICAS 11, qui a attiré plus de 2300 chercheur·e·s spécialistes de l'Asie et constitué une opportunité exceptionnelle pour les quelques 200 participants français rattachés à des institutions membres du GIS Asie.

Parmi les actions du GIS pour ce congrès, citons le soutien financier apporté à quelques 60 participants, principalement des jeunes chercheur·e·s, mais également des coordinateur·ice·s d’ateliers, l’invitation à Leiden des lauréat·e·s du Prix de thèse et du Prix du livre et l’appui à la participation protéiforme des UMIFRE.

Prix du livre sur l’Asie
Tous les ans, le GIS Asie remet un prix : il s’agit en alternance du Prix du livre et du Prix de thèse. L’année 2019 était celle du Prix du livre, lui aussi organisé en partenariat avec l’ICAS. Ce prix a été décerné à Marianne Bujard et à Michèle Pirazzoli, pour leur ouvrage intitulé « Les Dynasties Qin et Han : Histoire générale de la Chine (221 av. J.-C.-220 apr. J.-C.) », paru aux éditions des Belles Lettres et sélectionné parmi 36 livres parus entre 2017n et 2018. Des mentions spéciales ont été attribuées à deux ouvrages : « À l’épreuve de la possession. Chronique d’une innovation rituelle dans le Vietnam contemporain », de Paul Sorrentino publié par la Société d’ethnologie ; « La chair, les hommes et les dieux », de Michaël Bruckert paru chez CNRS Éditions.

Actions récurrentes en faveur des jeunes chercheur·e·s et des événements scientifiques
Le GIS Asie cofinance chaque année des jeunes chercheur·e·s souhaitant se rendre à des colloques internationaux à l’étranger, via deux appels à candidature, l’un au printemps, l’autre à l’automne. En 2019, 26 subventions (500 euros maximum) ont été attribuées. De plus, le GIS Asie soutient les activités organisées par le bureau des jeunes chercheur·e·s du GIS Asie. Cette année, il s’agissait de la journée d’étude « Terrain d'étude en Asie : sensibilité et relations durables », qui s’est tenue le 9 octobre 2019 à l’Université Libre de Bruxelles.
Le GIS Asie cofinance chaque année des événements scientifiques organisés par les unités affiliées au GIS Asie, via un appel à candidature annuel, en décembre, procédure qui a été lancée en 2018. En 2019, il a ainsi subventionné 18 manifestations.

Le GIS Asie, un acteur du paysage des études asiatiques
Deux nouvelles équipes ont souhaité rejoindre le GIS en 2019, ce que le comité directeur a validé le 29 janvier 2020 : le Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale, dernier grand centre en études asiatiques de l’EHESS qui ne faisait pas encore partie du GIS Asie, et D2IA (Dynamiques, interactions, interculturalité asiatiques), Equipe Projet fédérant une cinquantaine de chercheurs de l’Université Bordeaux Montaigne (qui devient adhérente au GIS Asie à compter de 2020).
Depuis 2019, le GIS Asie siège au Conseil académique de l’Institut Européen d’Etudes Chinoises (EURICS). Il représente aussi la France dans son comité de préfiguration. D’autre part, le GIS Asie collabore avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche afin de préparer un état des lieux sur les études chinoises en France.

Au-delà de la France, le GIS Asie représente la recherche française dans le cadre de l’Alliance européenne des études asiatiques, qui rassemble 13 pays. François-Joseph Ruggiu, directeur de l’INSHS, était l’invité de l’Alliance à l’ICAS 11, pour une table ronde sur le soutien institutionnel aux études asiatiques, au côté de ses homologues des autres pays.

Le campus Condorcet : cité des études asiatiques et aréales
A l’automne dernier, l’équipe support du GIS Asie a déménagé sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, au côté de quatre équipes en études asiatiques : le Centre d’études himalayennes (CEH), Prodig, Géographie-Cités et le Groupe Sociétés, religion, laïcité (GSRL). Il y côtoie également le GIS Afriques et le GIS Moyen-Orient et mondes musulmans, avec qui il a préparé une action de formation commune en humanités numériques, qui se tiendra en juin 2020, ainsi que le GIS Institut des Amériques.

Rencontre
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Leiden
Campus Condorcet, bât. Recherche Sud, 5, cours des humanités