Circulations littéraires afro-asiatiques : écrire, publier et traduire après Bandung

En mai 2015, dans un article du quotidien Le Monde, Abdourahman Waberi se demandait «Comment dit-on “roman africain” en japonais ?» Présent au Japon à l’occasion de la traduction de trois de ses ouvrages, il y faisait la liste des rares auteur.e.s du continent africain à avoir connu cet honneur. La parution de Balbala, Transit et Passage des larmes est à mettre en lien avec un projet plus vaste émanant de la diplomatie culturelle pour permettre le rayonnement de la francophonie littéraire en Asie. En témoignent la remise chaque année du Prix Fu Lei de la traduction et de l’édition créé en 2009 à l’initiative de l’Ambassade de France en Chine ou encore la liste des « 30 auteurs francophones à traduire » diffusée par l’Institut français du Japon. Parmi ces derniers figuraient, entre autres, Sony Labou Tansi, Mongo Beti, Ferdinand Oyono ou encore Aminata Sow Fall, autant d’écrivain.e.s que l’institution désirait faire connaître en soutenant financièrement les traducteurs intéressés.

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Les propositions de communications sont à envoyer pour le 10 septembre. L'ambition est de réunir des spécialistes des littératures africaines et asiatiques afin d'étudier les circulations et les transferts entre les deux continents depuis la seconde moitié du vingtième siècle.

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