L’animal dans l’imaginaire de l’Asie : alter ou alter ego ?

? date limite : 30 septembre 2022


Ce colloque propose d’explorer la polysémie de l’imaginaire de l’animal, tout particulièrement l’animal sauvage, en Asie et ses fonctions : est-il un « alter ego », un animal protecteur, apportant à l’humanité ses pouvoirs propres ou un « alter » radical, qui représente un monde autre que l’humanité ; quels sont les enjeux de ces diverses représentations pour l’humanité comme pour le partage de la planète avec le monde animal. Cette fonction d’alter ego se manifeste, par exemple, pour le tigre dont l’homme s’approprie la puissance dans la danse du « lion » (舞狮 / 舞獅 ; wǔshī), dans la médecine traditionnelle qui prise ses os, et dans le zodiaque chinois pour lequel il est l’un des signes les plus fort. On la trouve aussi dans sa présence comme double animal du soldat dans l’oeuvre du cinéaste thaï Apichatpong Weerasethakul « Oncle Boonmee », ou encore comme animal protecteur d’un Dalit dans le roman Le tigre blanc de l’Indien Aravind Adiga. On pense aussi au serpent Nāga, à la fois symbole — chtonien et aquatique —, conservant les attributs réels, naturalistes de l’animal dans ses différentes représentations. Il nous semble que si l’homme acquiert symboliquement la puissance de l’animal, c’est à condition qu’il reste au-delà d’une frontière homme / animal réelle ou métaphorique.


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