Appel à communications pour le Colloque Jeunes Chercheur.se.s
Du Japon au Brésil et vice-versa : perspectives historiques et esthétiques d’un cinéma diasporique
En 2024, la compétition de courts-métrages de la 77e édition du festival de Cannes a mis à l’honneur Amarela (2024), film du réalisateur nippo-brésilien André Hayato Saito consacré au vécu des Nippo-Brésilien.ne.s. Cet événement témoigne d’un intérêt croissant pour une filmographie diversifiée, transnationale et multilingue, sur le sujet de la diaspora japonaise et en particulier de la communauté nippo-brésilienne – la plus nombreuse et la plus touchée par le phénomène de migration retour, voire de migration détour (Perroud, 2007), au Japon. Ce colloque jeunes chercheur.se.s a pour objectif de mettre au jour ces différents corpus de films et leurs enjeux esthétiques, socio-historiques et méthodologiques.
C’est en 1908 qu’a lieu la première immigration massive de populations japonaises vers le Brésil, venues remplacer la main-d'oeuvre européenne dans les plantations de café de São Paulo (Nishida, 2017). À bord du Kasato Maru, 781 migrant.e.s quittent le port de Kobe en direction de Santos, situé dans l’Etat de São Paulo, faisant suite à de précédentes vagues d’immigrations à Hawai (1868), aux Etats-Unis (1880) et au Pérou (1899) (Han, 2017).
Malgré les restrictions du gouvernement brésilien dans les années 1930, ces nikkeis (en brésilien) ou nikkeijin (en japonais), descendant.e.s de Japonais.e.s né.e.s et vivant à l’étranger, constituent une communauté importante d’environ 2 millions de personnes dans les années 2020. Il s’agit, à ce jour, de la plus grande communauté d’ascendance japonaise au monde.
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