"Land, Life and Labour: Narratives and Infrastructures in the Service of Colonial and Capitalist Development of the New Frontier"

Cette conférence propose une réflexion critique et éthique sur le colonialisme chinois au Turkestan oriental, en interrogeant les dynamiques de domination, de dépossession et d’appropriation.

Elle explore les liens entre colonialisme, capitalisme global et résistances locales, ainsi que l’impact du développement économique et touristique sur les populations autochtones et leurs territoires.


L’événement vise à engager les études ouïghoures et kazakhes avec les Native et Black studies afin d’analyser les processus interdépendants de spoliation des terres, d’extraction des ressources, de travail forcé et de génocide, tout en respectant la spécificité des contextes historiques. Il interroge également la pertinence du concept de suprématie han pour comprendre la racialisation actuelle et examine comment les études juives, à travers leur récent « tournant colonial », peuvent enrichir cette analyse.


En mettant en parallèle la racialisation des peuples turciques en Chine avec celle des Slaves, Juifs, Roms et Polonais sous le Troisième Reich, la conférence explore les comparaisons possibles entre les camps de travail nazis et les systèmes de détention actuels. Elle questionne aussi les discours coloniaux soviétiques, russes et israéliens sur la mise en valeur des territoires frontaliers et sur l’exploitation des ressources naturelles.


Enfin, cet événement invite à une réflexion sur notre propre implication dans le capitalisme racial et le colonialisme, passés et présents, et sur la manière dont nos travaux peuvent contribuer à une critique plus profonde des formes contemporaines de domination.

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